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Comment les neurosciences peuvent-elles contribuer à améliorer la qualité de vie au travail ? 

La vie professionnelle peut-être un espace de grande tension qui demande beaucoup des individus au profit du groupe et de la collectivité, cherchant performance et efficacité. Les ateliers cognitifs que nous avons construits pour diminuer les tensions de la vie au travail s’appuient sur une meilleure compréhension de notre fonctionnement en tant qu’être humain, ce qu’on appelle la métacognition (Norman et al., 2019). Une bonne métacognition est donc une bonne compréhension du fonctionnement de notre cerveau. Par exemple, pourquoi avons-nous les mains moites et le ventre en vrac quand on doit présenter nos résultats devant les collègues ? Le stress est une émotion qui provoque des réactions d’urgence et empreinte le circuit de la peur, nous admonestant physiquement à échapper à la situation (Ledoux, 1996 ; Rudrauf et al., 2008). Autre exemple, pourquoi il est si difficile parfois de se concentrer ? Les distractions sollicitent une partie de notre cerveau qui a pour mission de nous alerter en cas de danger dans notre environnement. Cette alerte se doit d’être impérieuse et nous extraire de notre tâche de grande concentration au risque sinon de subir le danger et de mourir. Il en résulte un réel combat contre notre nature lorsque nous souhaitons nous concentrer dans un environnement chargé de bruits et de mouvements (Posner & Rothbart, 2007).

En comprenant ces mécanismes que nous partageons tous à des degrés d’intensité différents, nous comprenons également comment les apprivoiser, les utiliser et en faire nos alliés pour améliorer notre bien-être au quotidien et notre efficacité.